Nawak

Ceci est une fiction, pour les parties fictionnelles.

Fin 2015, un vaisseau spatial passe devant la lune et vient stationner au dessus de Paris.
– Non de zeus ! lance François Hollande depuis son bureau de l’Elysée.
– Monsieur ? rétorque Valls.
– Dites donc Valls, depuis que vous êtes officieusement président, avec Macron comme premier ministre, vous ne trouvez pas que vous y allez un peu fort en libéralisation ?
– Comment ça Monsieur ?
– Autoriser les extraterrestres à investir la capitale, s’est osé…
– Il n’en est rien Monsieur,
– Alors quoi, c’est le nouveau taxi de Saal ?
– Je ne crois pas Monsieur. Je m’en vais demander à la BAC de s’occuper de ces sans-papiers !
– Valls…
– Oui Monsieur ?
– Evitez la méditerrannée pour celui-ci ; il est… un peu gros.
– Judicieuse remarque Monsieur.

Dans les rues parisiennes :
– Tu es pervenche depuis quand Marie ?
– Je crois que c’était en janvier 1984.
– Mazette, que le temps passe vite !
– Oui enfin c’était pour 26 épisodes hein.
– Quand même. Et tu as verbalisé beaucoup ?
– Autant qu’il y a de trolls sur le net.
– Ah oui quand même…
– Dis donc, tu vois ce contrevenant ?
– Le vaisseau spatial garé en double file verticale ?
– Lui même.
– Ah ça, c’est un travail pour :
http://www.dailymotion.com/video/x1ddh7p\_marie-pervenche-generique-seconde-version\_shortfilms

A l’Elysée :
– Virez moi ces roms de l’espace ! s’écrie Valls.
– Officieux Président, intervient Macron pénétrant dans le bureau.
Les policiers courbent l’échine.
– Monsieur l’officieux Premier Ministre ? répond Valls
– Avant de les virer, leur avez-vous demandé s’ils avaient du pognon ?
– Non. Pourquoi, ça change quelque chose ?
– C’est qu’il y a étranger et étranger. S’ils en ont, nous pouvons leur en faire cracher un peu, enfin, nous pouvons leur proposer d’investir dans notre aristocratie.
– Pas con Macron.
– Je sais.
– C’est une bonne punchline, on devrait la garder pour les prochaines élections. Que suggérez-vous alors ?
– De leur envoyer une équipe de bras cassés. Histoire de zieuter dans le vaisseau si y a quelques brouzoufs à piquer.
– Pas con. On a toujours les super héros fonctionnaires ?
– Les catégories A sont partis au Canada. Reste que les B et les C.
– Une équipe catégorie C suffira amplement, conclut Valls.
Et les deux compères lancent un rire maléfique digne de deux futurs tyrans.

Sur la tour Eiffel.
– Marie, tu es sûr que cette flêche atteindra la carrosserie du vaisseau ?
– J’irai jusqu’au bout, personnage-secondaire-sans-nom. Je suis une pervenche, c’est TOUTE MA VIE !
Schdong.
La flêche heurte le champ de force et la contravention s’en détache. Tous deux retombent vers le sol. Le trait pourfend un handicapé qui visitait la capital pour la première fois, la contravention finit sur un autre véhicule.
– Saleté de champ de force, s’écrie Marie. C’est pas une technologie extraterrestre qui va m’empêcher de verbaliser, foi de pervenche !
Marie grimpe tout en haut de la tour Eiffel. Elle jette un dernier regard à sa compère, le personnage sans nom, avant de lui adresser un ultime coucou sur une musique triste de James Horner. Puis elle s’élance, sautant dans le vide, droit vers le vaisseau (comme dans cette scène du Règne du feu – oui, oui, on a la culture qu’on peut).

J’ai reçu mon inter par mail, comme d’hab. Un extrait de mail en fait. Juste l’info importante : « vaisseau tour Eiffel ». Ces derniers temps, l’économie est passée de libérale à fractionnelle. Tout n’est plus que morceaux, pour en réduire les couts. Par exemple mon costume est une sorte de bikini qui révèle un peu trop mes gruscles poilus. Ma cape s’arrête au milieu du dos, là où les poils commencent. Pi mon véhicule de fonction est un vélo sans pédale ni selle (un truc tout droit sorti de Secret Story… non, je confonds, de Saw).
Sans parler de mes comparses : que des nains.
– Camarade, nous devons aller zieuter ce vaisseau de l’espace intersidéral ! que je leur dis, espérant qu’aucun me balance un « sidérant ! » pitoyable.
Mais non, ils sont sérieux mes nains.
Nous sautons tous sur nos bicyclettes fractionnelles, et progressons jusqu’à la tour Eiffel.
Nous aurions pu prendre le métro, sauf que faute de rentabilité, nombre de ligne ont été tronquées : la RA(anciennement TP) n’a conservé que les parties les plus utilisées, laissant des stations et des pans du réseau à l’abandon.

Marie atterrit sur le vaisseau. Elle remet en place son uniforme bleu et tire de sa veste son carnet à contredance.
– Ça va chier, qu’elle dit aux parois extraterrestres.
Elle commence à écrire, puis s’interrompt.
– C’est quoi sa plaque déjà ?

Nous arrivons aux pieds de la tour Eiffel. Le vaisseau est toujours là, stationnant en triple file. Aucune menace apparente.
– Il ne semble pas menaçant, me dit nain force rouge.
– Effectivement, il n’a aucune menace apparente, reconnus-je. Mai souvenons-nous de ces exraterrestres aux becs de canards prétendument venus en paix… Vous vous en rappelez ?
– Un carnage, confirme nain force jaune.
– Allons-y.
Saut à gauche, à droite, en haut, en bas, mitraillette à gauche, hé hé, mitraillette à droite, hé hé, et…
TRANSFORMATION !
Nous voilà en bikini de combat.
Nous prenons l’ascenseur.
Petite musique pour patienter.
Tididim didim didim.
– Vous pensez qu’on pourra faire quoi ? demande nain force rouge.
– Quoi, dans le vaisseau ? J’en sais rien. On fait comme d’hab : on frappe, ils répondent pas, on s’en va, on fait un jolie dossier qu’on donne à notre supérieur et basta. De toute manière personne le lira. Tout le monde se fout de ce qu’on fait.
– C’est le problème des super héros fonctionnaires… renchérit nain force jaune.
– On a pas fait grève depuis quand déjà ?
– T’es pas nain force rouge pour rien, que je lui dis.

Marie pervenche pose sous l’essuie glace interstellaire le pv puis elle cherche du regard comment rejoindre la tour, histoire de ne pas finir en tartare sous les yeux des touristes chinois qui parient déjà sur ses chances de réussite.
– Si seulement Maguy était là ! Ou Marc ! Ou Sophie !

Le portes de l’ascenseur s’ouvre sur le postérieure d’une femme en uniforme bleu.
– M’dame, dis-je avec un ton texan, pour faire viril et sérieux. Laissez faire les héros.
– Non, attendez, ma collègue est encore sur le vaisseau.
Effectivement, à quelques mètres de là, les talons aiguilles fermement posés sur la coque intersidérale, la pervenche s’apprête à sauter.
Au moment où elle prend son élan, une trappe s’ouvre, révélant un triple canon tueur désintégrateur de réalité (c’est écrit dessus, fastoche de savoir ce que c’est, même si c’est un peu pompeux, et que ça oblige à avoir un long, très long canon).

Que va-t-il se passer ?
Marie pervenche sera-t-elle sauvée ? Parviendra-t-elle à atteindre la tour Eiffel ? Notre groupe de nain power bikini ranger vont-ils sauver la planète ? Et cette autre personnage pervenche sans nom, en obtiendra-t-elle un jour ?

Tout ça, vous le saurez en achetant la page suivante !

Nan, sérieux, je voulais parler de cette histoire de paiement à la page, mais j’ai jamais réussi à ramener ce machin sur le bouzin. Donc, ba voilà, un article qui sert à rien…

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