Petit point

Hi, auguste lectorat… non, ça fait trop Lionel.
Salut les terriens… non plus.
Les p’tits clous ? Pire.
Restons cordial. Cordiaux ?
Bref, bonjour à toi, lecteur, qui passe de temps en temps par ici, quand ça bouge.

Ce petit topo me permet de revenir sur mes expériences de ces derniers mois. Commençons par le début : j’ai tout lu Vogler. Je me suis donc tarter ces cercles, en long en large et en travers, et je reste toujours mitigé. Tout d’abord parce que oui, avoir une structure d’écriture, c’est rassurant. Mais j’ai surtout l’impression que ce genre d’outil est fait pour un produit type, à destination d’un public type. Autrement dit, que c’est une technique de construction qui a pour but de formater la création pour faire de ton livre / ta bd / ton film un divertissement digne de ce nom (comprendre « à peu près dans les clous de ce que le public attend »). Bon, toi je sais pas, mais moi, ça me laisse comme un arrière goût de production forcée, avec une vision de rentabilité, de retour sur fabrication, qui me correspond pas trop. Dans l’absolu, je suis d’accord, il faut un rythme, des péripéties, des personnages attachants, mais de là à formater le plan à ce point, je ne sais pas.
En réalité je sais : je fais rarement des plans. Donc Vogler est difficile à adapter dans ce cas.
Les râleurs du fond vont dire : « Quoi, tu fais pas de plan, tu m’étonnes que t’écris des bouzes ! ».
Ça va ho, on a pas gardé les Chocobos ensembles. Je fais qu’est-ce que je veux et si vous aimez pas, lisez pas ! Nanmého.
Revenons-en à Vogler. J’ai mis en pratique sa technique pour le projet « homo superior ». Un projet mené sur quelques semaines, pour la partie narrative on line et quelques mois pour la partie scénarisation de web série.  Alors je l’ai mis en pratique pas pour tout le projet, pour la web série en réalité. Car autant pour un roman, Vogler, on peut jouer à l’utiliser ou pas, à le déconstruire, à le critiquer, à s’en inspirer, autant pour un produit visuel, tout de suite, faut quand même respecter un peu les règles du média sur lequel on débarque (donc là pour le coup je suis en train de dire que c’est un peu bien, contrairement au début de l’article, ce qui fait de moi quelqu’un d’inconstant… ce qui est vrai en fait).
Les fans, enfin, le fan, va me dire : « Ouais Homo superior, je kiffais trop ce truc malgré son titre pourri et ce site tout moche sur Wix, t’en es où vieux filou ? » (oui car mon fan aime les rimes, il est cultivé, chevelu, barbu, beau, il habite une grande ville de province et il m’offre souvent des bières en terrasse).
Je vais être honnête :
j’en suis que je me suis planté.
Voilà, c’est dit, ça arrive. J’ai voulu le mettre trop rapidement en ligne et grand mal m’en a pris.
Car en l’écrivant de semaine en semaine, et surtout en construisant la web série à côté, je me suis aperçu que ça n’allait pas, que quelque chose clochait, que la relation entre les deux « produits » ne cadrait pas. Pour un même univers, c’est un peu con…
J’ai décidé de suspendre le temps de tout reprendre, tout effacer pour tout reconstruire.
Je vous ai dit que je ne faisais pas de plan ? Ouais, ne fait jamais ça ! Jamais. J’te jure.
Alors, bon, c’est pas la première fois. D’ordinaire, quand ça m’arrive, je chouine et je me cache sous mon bureau le temps que ça passe. Là, je chouine et je me cache… Non, là je réfléchis. Pourquoi ? Parce que ce projet devait / doit allier un roman avec une web série et si j’ai de la choune, un jdr (et plus si affinité). Il s’agit donc de pondre un univers aux petits oignons pour pouvoir y raconter des aventures bien punchy(es ?).
En l’état, donc, désolé pour ceux qui se sont investis dans la lecture de Homo superior ; le projet est en stand by, avant de revenir sous une forme plus évoluée, plus concentrée et, j’espère, plus séduisante.
Note pour moi-même : ne plus mettre en ligne des versions de travail (sauf si tu insistes mon fan).

Pour le reste, le blog a été reconduit pour un an, continueront donc d’être mis en ligne de temps à autre, au fil de mes dispo, des petites nouvelles ainsi que quelques points / infos pour toi, mon fan.

Allez, je t’embrasse, je vais monter mon tipeee sur la plaine un peu à l’Est, là où y a rien de nouveau (je lis « Faillir être flingué » et je m’interroge toujours sur la pertinence d’un tipeee perso)

Tu peux reprendre ton activité rémunérée.

2 réflexions sur « Petit point »

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