En ce moment, c’est le temps des bilans… alors je me prête au jeu !

2025 est l’année de deux romans importants pour moi :
– Releek : une oeuvre où j’ai voulu défendre l’imaginaire,
– Ghostcase : un bouquin dans lequel j’ai tenté une percée dans le fantastique.
Ces deux livres m’ont drôlement appris. Dans le premier j’ai tenté pour la première fois une narration à la troisième personne. Cette expérience m’a offert la possibilité de renouveler ma narration et de pénétrer dans de nouveaux territoires. Dans le second, j’ai voulu mettre en oeuvre une grammaire visuelle un peu plus poussée. J’ai voulu aussi flirter avec le thriller même si ce n’est pas ma spécialité. Je trouve que j’ai plutôt réussi ces deux défis (oui, autant m’autocongratuler :)).
2025 c’est également l’année où j’ai tenté d’entrer dans le game Youtube. J’ai voulu tester la publication de vidéo sans avoir de grandes attentes. D’ailleurs, la dernière est ici :
J’y parle rapidement du livre numérique et de la révolution qu’on espérait, mais qui a pas tout à fait eu lieu.
L’exercice Youtube est intéressant à plusieurs titres : rédiger un script, se filmer, le dire, c’est un autre métier. Peut-être un peu trop loin d’ailleurs que celui d’auteur. Parfois, je me demandais je ne devrai pas revoir ma copie, traiter d’autres sujets ou revenir plus à la narration. Je ne sais pas.
En tout cas, j’ai aimé ça, et je continuerai à ma vitesse : produire une vidéo par semaine était un peu trop. Ça a l’air de rien, mais j’ai un emploi du temps un peu pété 🙂 (comme beaucoup d’entre nous)
2025, j’ai tenté de bloguer un peu plus. J’ai essayé de traiter des sujets des vidéos à l’écrit en me disant que ceux qui n’apprécient pas les vidéos pourraient y trouver leur compte. Avantage : on parle deux fois du même sujet, donc bon, on est en terrain connu. Désavantage : on parle deux fois du même sujet. C’est un peu chiant. Au final, là aussi je m’interroge sur le « quoi dire sur le blog ». Difficile de parler des prochains projets (souvent ma porte malheur), peut-être revenir sur la création, mais je ne me sens pas filer des conseils d’écriture. J’ai toujours trouvé ça chiant, d’autant que je les suis pas 😀
À voir donc.
Enfin 2025 a été l’année où j’ai poursuivi le sociofinancement via Tipeee. Je remercie au passage ceux qui me soutiennent. Leur confiance me va droit au coeur.
J’ai reconfiguré un peu la page et le concept, je m’astreins à partager des nouvelles, d’anciens romans et chaque mois, je ponds une petite news sur les projets en cours. Au final le nombre de tipeurs demeure stable. En 2026 il faudrait voir si je ne communique pas un peu plus pour augmenter les sponsors… J’y réfléchis.
Ah et en 2025, je n’ai pas fait que écrire. J’ai travaillé sur des jeux de rôle. Après une période de démotivation, on m’a contacté pour me remonter le moral tant et si bien que j’ai pondu un petit scénar de Noël X-files. En 2026, je travaillerai peut-être sur un projet, mais il est trop tôt pour en parler.
J’ai fait jouer également. À un rythme plutôt agréable même s’il m’a poussé un peu dans mes retranchement (une fois toutes les deux semaines). J’avoue avoir pris du plaisir à retrouver le meujeutage. Mais moi qui espérais que vieux, on pourrait jouer comme jamais, je me heurte à la fatigue de l’âge. Impossible de tenir plus de quelques heures. Difficile de rester frais tout du long d’une partie. Tout ça remet en cause mon plan d’EPHAD rolistique. Damned !
Ah oui, j’oubliais, en 2025 j’ai pas mal lu et y a du bon. Y a pas eu comme au temps de World War Z un livre qui m’a mis une claque au point que j’y pense toute l’année, mais celui que je suis en train de dévorer en ce moment Té Mawon, vient me rappeler quelques conseils essentiels.
2025 se termine sur une impression plutôt positive : de belles réussites, de beaux projets, mais une sensation de fatigue mentale qui – je pense – vient peut-être de mon éparpillement. Produire, écrire et communiquer font appel à plusieurs compétences pas forcément similaires, et nécessitent une fraicheur que je commence à ne plus avoir. En 2026, je vais devoir me méfier de mon envie d’être partout, de faire tout.
Voilà.
Petit bilan 2025 donc.
Bonnes fêtes à toutes et à tous. On se retrouve l’année prochaine.
Lilian.
