Ces derniers temps, je réfléchis à un projet d’écriture, ouais ouais, j’entends déjà les râleurs du fond de la classe « encore ? » « Mais kékonenaabrnaler » « Et pourquoi qu’tu nous en causes, écris bourricot ! » Merci à toi, jeune du fond de la salle. Donc je disais, je réfléchis à un nouveau truc. Ce nouveau truc se dessine de la manière suivante :
– dans Paris,
– plutôt urban fantasy ou thriller,
– dans le milieu de l’écriture.
Là, je rentends les boulets du fond « ouais le gars il écrit le Lecteur », « l’écriveur, le tueur des pages ! », « gaffe, voilà le charcuteur de contes ! », vannes suivies de rires gras, à la fois méprisants et méprisants (j’ai pas trouvé l’autre mot). Bref, je poursuis, ce projet aurait pour personnage principal, Lilian Peschet… Essuies ton écran, le café que tu viens de cracher dessus t’empêche de poursuivre… C’est bon ? On y retourne !
Alors oui, le personnage principal serait Lilian donc. Après tout, Lilian n’est pas moi, il est déjà un personnage en quelque sorte (et nous le sommes tous plus ou moins, à différent niveau). Ok. Mais qu’est-ce que je peux bien lui faire faire à mon alter égo pseudo (rayer la mention inutile).
Je me disais que se serait intéressant de le mêler aux histoires dessinées dans les chroniques « Lecture de gare ». Par exemple, en le confrontant au syndicat des créatures imaginaires, où les vampires pleuraient devant Twilight, et où les loups garous, pleuraient aussi devant Twilight… Ou bien où les goules chouinaient, en attendant qu’Aude termine enfin sa nouvelle… son roman ? Ou encore… les zombies… Je parle du film avec l’histoire d’amour zombie / humain ou pas ? Non ? Si ? Allez, non. Je ne l’ai pas vu, et je n’en pense pas grand chose.
Bref. Lilian. Ah oui, il y avait aussi cette histoire d’entrepôt, sorte de réservoir à idées pour les écrivains.
Enfin voilà, tous les détails – et même le Walrus Institute éventuellement – qui trainent par-ci, par-là, que je pourrai rassembler dans un projet commun pour engendrer un monde parallèle, un peu comme le quais X3/4, sauf que se serait dans Paris, dans des arrondissements X3/4 (genre).
Fantasy urbaine, délires, détournement etc etc.
Sauf que, cette vision très Atreyienne (d’Atreyu, ignare), ne me satisfait pas tout à fait. Il me manque une dose de… moi dedans. Car oui, coller un nom à un perso ne suffit pas à incarner le projet. Du coup, je me suis replongé dans mes vieux trucs auto-édités. Et j’ai percuté Selby Jr. Et là, ça a fait tilt : le côté thriller (who’s bad ?).
Violence, sexe et rock’n roll.
Ça me taraudait déjà, faute à Michael Roch, qui résonne dans ma part des ténèbres. Et me voilà ti pas à reconsidérer le bousin pour en faire un Dexter du comité de lecture, un schizophrène qui mélange réalité et arrondissement X3/4, un mec qui va défoncer la gueule d’un auteur parce que ce jeune blanc bec ose écrire que « les enfants clignotent ».
Allons plus loin, le gars (moi de dedans le livre quoi) pourrait se voir discuter avec le syndicat des créatures imaginaires, alors que… peut-être qu’il existe pas… ou que si… et agir en fonction. Comme par exemple en massacrant Stéphanie M. Why not.
Cette idée fait également le lien avec la Brigade de la SFFF, mais dans une interprétation plus personnelle. Plus individuelle.
Au final, ce vomit cérébrale annonce quoi : un prochain projet d’auto-édition, violent et gore, dans le milieu de l’écriture de genre, dans Paris, avec sans doute des guests (si les guests acceptent aussi d’être personnifiés). Dit comme ça, ça roxe du poney.
Sauf que ça en a peut-être l’haleine.
Putain je doute.
Et toi, t’en pense quoi de ce merdier ?
Je suis cité, il faut vraiment que je réponde ?
Tu veux faire dans la niche de niche : de la Dark Fantasy Urbaine. Ca peut être cool. À voir ce que tu veux raconter du coup. Parce que le coup de l’auteur débile, ça prend une fois ou deux, mais trois ou quatre, ça peut être chiant. À voir si tu intègres ces sentences chroniquales dans une ligne scénaristique plus grande… auquel cas, il faut réfléchir à ça.
Ca me paraît un bon égo-trip.
En fait, plus comme « Trois coups contre ma porte » (il y a une pub discrète inside :D)
Moi ce que j’en pense, c’est que tu dois me filer l’adresse de ton dealer…
je… heu… Nespresso et Affligem. Pour l’essentiel. Pourquoi ? 😀