Empenn est une entreprise qui travaille sur le cerveau depuis plusieurs d'années. Spécialisée dans le traitement des souvenirs, elle se lance maintenant dans les implants psychiques. Mais d'autres mènent des recherches sur ce domaine et les policiers vont devoir faire face à de nouvelles menaces : assassinat grâce à la télékinésie, vol de souvenirs, trafic de cerveaux et revente de cauchemars, etc.
C'est pour cela que je parle de psyberpunk horrifique. Myala Police est un univers fictionnel violent, sombre, parfois dérangeant.

Myala Police est un univers cyberpunk / psy / horreur qui mélange plusieurs idées :
• l'envie de jouer des policiers qui sont d'anciens prisonniers,
• l’envie de mélanger le cyberpunk avec le psychisme,
• l’envie d’amener une ambiance horrifique par dessus tout cela.

https://www.artstation.com/artwork/KrJxlR

Myala Police, un univers où la technologie a évolué.
Désormais, il est possible de sauvegarder l’esprit des morts, de lire les pensées, de s’implanter des puces pour s’interconnecter les uns aux autres, les objets sont en réseau, les I.A.s pullulent dans notre quotidien, elles surveillent nos comportements, nos attentes, pour nous proposer les produits et les services que nous désirons, et la ville est intelligente, elle s’optimise en chaque instant comme le ferait un organisme. Les prothèses électroniques sont has been. Ceux qui en portent font figure d’antiquité. La mode est au bio : les bio-améliorations, les bio-implants, les bio-renforcements.
Mais la hype dans les quartiers les plus favorisés est le naturel, l'inchangé. Ne plus intervenir sur son corps, ne plus le contaminer avec des agents extérieurs. Le laisser le plus pur possible pour rejoindre le créateur.

Myala Police, un univers où le crime a évolué.
Qu’il soit commis au coin de la rue par un bash-drog ou organisé par un grand groupe du CAC 60, le crime utilise toutes les nouvelles technologies disponibles : cyber, bio, psy, etc.
Piratage de donnée ou d’esprit, assassinat virtuel ou réel, trafic de stupéfiants ou de programmes hallucinogènes, il ne cesse de se réinventer.
Dans cet univers, les forces de l’ordre sont à la traine : en sous-effectif et sous-budgétisé, elles font ce qu’elles peuvent. Constituées de détenus purgeant leur peine encadrés par des IAs, la police déploie au jour le jour ses moyens insuffisants.
Dans cet univers où le virtuel et le réel se mêlent au point de se confondre, les joueurs interprètent des détenus-agents de la police numérique. Conscient de leur impuissance, de leurs difficultés, ils sont souvent désabusés, sombres, et violents.

https://www.artstation.com/artwork/Oye2Bv

Nous sommes en 2050.
Les personnages sont des détenus/policiers qui cherchent à résoudre des crimes. Leur fonction n’est pas aisée : eux-mêmes appartiennent aux bas fonds, ils doivent y retourner pour résoudre des crimes dont ils se foutent. Ils cherchent à réduire leur peine, sans se faire plomber.
L’objectif reconnu des dirigeants est d'utiliser le plus possible ces agents au coût défiants toute concurrence, jusqu'au moment où ils pourront utiliser des robots.
Les personnages enquêtent, interpellent, questionnent, mettent en examens et écrouent les criminels. La culture du chiffre est très présente et pour obtenir des résultats, et donc des réductions de peine, la fin justifie toujours les moyens.

Les agents proviennent tous de la prison cryogénique, du quartier de moyenne sécurité. Ils ont commis des délits plus ou moins grave, mais ils sont psychologiquement stables. Il représente une dangerosité moyenne pour la population. Ils sont suffisamment manipulable pour que l'IA qui gère leur peine, leur fasse confiance.. Ils ont tous profils, toutes origines. Ils peuvent être un rigger qui manipule des dizaines de drones, un hacker qui peut obtenir n’importe quelle information, voire un psycher, qui utilise ses facultés psychiques pour se sortir de toutes les situations.

Voilà, vous savez dans quel panier de crabe ils sont tombés.