Titre : Pulp Wars : The mini JDR
In : Walrus Institute Stage 3 : Pulp Wars
Présentation : Après la mort de Palmer McGrady, auteur fétiche de Bang Bang Press, broyé par une moissonneuse-batteuse alors qu’il faisait la sieste dans un champ après avoir fumé en une semaine la consommation annuelle moyenne de weed d’un Jamaïcain, après la disparition de son acolyte Spike Bonham-Carter, enlevé en 1982 par des extraterrestres, Arthur McMayhem, leur éditeur, était le dernier défenseur du pulp. Mort en 2013 après un interminable combat contre un cancer du foie, de la gorge, des intestins, du cerveau et du sang ayant dégénéralisé, il avait jusqu’au terme de sa lente agonie défendu les couleurs de ce genre en perdition. Réduit à contempler le champ de ruines qu’était devenu le paysage littéraire, McMayhem avait vu peu à peu tous les écrivains de son écurie se détourner de lui pour torcher de la romance, des manuels de coaching personnel ou des livres de cuisine.
Avec l’extinction de cette mythique maison d’édition, on croyait la véritable essence du pulp disparue à jamais. Certes, Walrus avait bien traduit quelques-uns de leurs titres, mais sans qu’on sache trop pourquoi, le Morse avait délaissé ce filon juteux… Et voilà qu’inexplicablement, aujourd’hui, comme un fantôme surgi du passé et ivre de revanche, comme un phénix qui renaît de ses cendres, Bang Bang Press refait parler de lui. Comme un bruissement d’ailes de papillon sur les réseaux, comme une musique de film d’horreur annonçant un déchaînement de violence inouïe… Pulp’s not dead !