Mon laurenounet,
suivant tes conseils, je suis allé à Prague. Comme tu me l’avais promis, la ville est belle et le centre historique à la fois pittoresque et sympathique.
Bien sûr, comme tu me l’avais suggéré, j’ai longé plusieurs fois le pont Charles, édifice incroyable et romantique, véritable coeur de la capitale, autour duquel la ville se pare de milliers de couleurs suivant les différentes heures de la journée.
J’ai découvert aussi des petits paradis de curiosité, disséminés de-ci, de-là, comme tu l’avais précisé dans ton roman. D’ailleurs, au passage, ton livre rend vraiment compte de l’hospitalité tchèque, virile, mais correcte.
Par contre, tu n’avais rien dit de ce ciel laiteux qui parfois recouvre les toits orangés, et qui donne à Prague un air secret, lourd, témoignant d’un vaste passé, complexe et brumeux.
À l’inverse, j’ai visité quelques édifices religieux, notamment celui dont tu parles, là où les soldats nazis et les résistants ont fait la fête, et je dois bien avouer que comme décor dramatique, celles-ci valaient le détour. J’ignore si je les intégrerai dans un roman, comme tu me l’as proposé, mais j’y songe tout de même.
Mais pour en revenir à la ville, j’ai trouvé qu’elle se révélait la nuit, que sa mise en scène lumineuse révélait sa beauté plus qu’aucun soleil, et qu’après plusieurs litres de Pilsner, vraiment, Prague savait séduire ses touristes.
Enfin voilà Laurenounet, comme promis, je conclus ce petit reportage par mon délicat sourire. J’ai vraiment dévoré ton livre et je le conseille à tous. Pas seulement parce que c’est un excellent livre d’histoire, et un brillant roman, qui s’entremêlent avec intelligence, mais surtout parce que c’est un formidable coup de pub pour cette Prague qui le mérite bien.
Des bisous mon Laurenounet, à bientôt.
Ton ianian <3