Ça faisait un moment que je n’étais pas venu ici. Ni l’envie, ni le temps, ni l’envie, ni le temps… enfin tu vois, j’espère (non parce que si tu es aveugle, tu vois pas, mais y a une voix automatique qui lit ce texte – bonjour la voix).
Donc, on va commencer par un petit bilan 2015, parce que oui, quand je ne glandouille pas sur internet, je bosse.
Projets en cours :
Je bosse sur deux projets, un perso, qui est une série littéraire et un autre, qui est une websérie/chaine youtube avec mon compadre Michael Roch. Revenons dessus dans l’ordre :
1. La série littéraire
Après la brigade des loups, je me suis dit « vache, une série, plus jamais ! ». J’ai donc pris quelques jours de vacances, puis je me suis remis au boulot. Idée principale, personnages, planification et tout le toutim. Et au moment de préciser la forme du bouzin, voilà ti-pa que ça ressemblait drôlement à des épisodes de série… Mais j’y vais un peu vite, revenons en arrière. Le thème de cette série est la mort. Pour faire simple. Dit comme ça, ça refroidit (même si en vrai, un mort c’est déjà bien froid… lol – j’aime le lol derrière ce genre de vanne). Il s’agit de raconter l’histoire d’une entreprise qui cherche à tuer la mort ! Mais la mort a un plan ! Nan je déconne, ça c’est dans les films douteux d’AB1. Y a bien une entreprise, des personnages autour, une trajectoire qui part d’aujourd’hui et qui se déroule sur un siècle. Je dirai que c’est mon uchronie la plus barrée, la plus couillue et la plus risquée que j’ai jamais tenté (on en avait déjà parlé avec Actusf). C’est dire combien j’ai de chance de me viander. Ceci étant dit, reparlons du plan.
Sans trop savoir où j’allais, je bossais dessus et au final ça a comme qui dirait dessiné 5 épisodes.
Et là, j’ai juré comme un vieux con que je suis, un truc du genre, je ne me rappelle plus des paroles exactes : « Putain ! Encore une série ! NOOOOOOOOOOOOOOON ! » (imitant Dark/Darth Vador à la fin du nouveau trois, ou de l’ancien 6, enfin tu vois).
Et donc ?
Ba rien, j’en ai écrit deux, je planifie les trois autres et ça semble pas si mal parti. Du coup, je commence à le proposer aux éditeurs, bien conscient que le projet en rebutera plus d’un.
Mais bon, faut bien prendre des risques dans la vie.
2. La brigade du livre
Il s’agit d’un projet transmedia. On va pas tourner autour du pot, derrière les chroniques littéraires et les interventions musclées, nous développons un univers dans lequel raconter des histoires. Sans trop en dire, nous bossons sur une saison de 6 épisodes vidéos par format (6 chroniques de Kilke et 6 interventions), en cherchant à devenir de plus en plus feuilletonnant. Si tout va bien une série littéraire va venir en renfort. Et si tout va bien, bien, d’autres add-on.
On verra 🙂
Les tests geeks :
Ces dernières semaines j’ai testé des plateformes de promotion/lecture. L’objectif était de découvrir ce qui se fait, et se faire connaitre un peu, ailleurs.
1. Wattpad
Il s’agit d’un réseau social d’auteurs/lecteurs. On peut y écrire tout ce qu’on veut, les fanfictions sont protégées par des cgu particulières (je crois, à vérifier). On poste ce qu’on écrit, on peut y écrire directement, et les followers lisent ce qu’on écrit. C’est bien pensé, c’est gratuit, et ça permet de se frotter à une communauté de lecteur, d’avoir des retours immédiats sur ce qu’on produit, en un mot, c’est jouissif.
On se voit aussi proposer des textes d’auteurs qui sont achement lus, et on reçoit les notifications lorsque des potos ajoutent un texte.
En un mot cette plateforme invite à produire et à lire.
Comme c’est responsive (c’est le terme ou pas ? je suis un geek déclinant) ça s’affiche bien sur le téléphone.
Bref, j’ai trouvé ça chouette mais je m’en suis barré.
La raison principale est plutôt d’ordre individuel : en ce moment, je me renferme un peu pour avancer sur les projets, d’où mon retour ici. Donc j’ai stoppé l’éparpillement multiplateformes.
Pour les curieux, foncez le découvrir : Wattpad
2. Iggybook
<intermède musical>
Iggy, il s’appelle iggy, c’est une femme, comme les auuuuuuutres.
</intermède musical>
Iggy se présente comme suit : » Les auteurs d’abord. Créez votre site d’auteur. Fabriquez votre ebook. Identifiez et fidélisez vos lecteurs. Vendez votre ebook en direct. Gardez 100% du prix de vente. »
C’est précisément ce que c’est : j’ai créé ma page (plutôt que site), j’ai pu balancer mes liens vers mes textes, y croiser des copains et voilà.
C’est très bien foutu, très intuitif et facile. Autrement dit c’est efficace pour le commun des mortels qui souhaite vendre ses bouquins.
Iggy propose aussi tout un tas de services supplémentaires, payant, comme des outils de promotion, de relecture, de mise en forme etc (y en a beaucoup et je les ai pas tous listé).
Bon ok, business is business. Au regard du site, je ne doute pas que des auto-édités utiliseront/testeront ces services. J’espère qu’on aura bientôt des retours.
Là encore, je m’en suis barré non parce que c’était nul, juste parce que je veux pas être partout. Dans une économie de l’attention, je me dis, peut-être à tord, que la rareté a aussi du bon.
(Bon pi c’est surtout qu’être dans plein d’endroit qu’on ne maintient pas, c’est chiant).
Donc si vous voulez tester cette chouette soulte, c’est là : iggybook
3. Medium
Je sais pas trop comment qualifier ce machin : plateforme de blog en ligne ? On va dire ça. Je me suis crée un compte, c’était fun, puis j’ai voulu écrire… et j’avais rien à dire. Je me suis barré.
4. Blogspot
Là je n’ai fait que passer. Leur système de blog m’a carrément refroidit.
5. Google +
J’ai détruit mon compte. Je n’y allais jamais, je n’interagissais plus depuis des plombes, à un moment, il faut reconnaître l’inutilité d’un outil. Bim ! A la benne le compte G+
6. FB + Twitter
Je conserve. J’y suis pas présent quotidiennement mais j’y connais tellement de cinglés que je ne pourrais plus m’en passer (enfin des cinglés, pas de ces plateformes).
7. CreateSpace
Comme tous les petits curieux, je teste cette plateforme de vente de livre papier en ligne. Je pense que le service est proche de lulu (même si j’ai pas testé lulu).
Je me suis heurté à deux problèmes : la typo et la couv.
Effectivement, quand on veut auto-publier son bouquin, faut quand même faire gaffe à la typo. Parfois, la même police en gras et en italique donne des trucs moches, il faut alors en choisir d’autres, complémentaires, pour un esthétique qui conforte la plaisir de lecture… je m’exprime mal ; en un mot, c’est un métier.
La couv : là c’est coton parce qu’il faut fournir un pdf qui englobe la face, la tranche et le 4e. Il y a une espèce de règle de calcul suivant le papier choisi pour estimer la tranche, et roule ma poule.
Là j’ai flippé. Je me suis dégonflé. Mon donjon mon dragon ne verra peut-être pas le jour au format papier. C’est dommage parce qu’en ce moment, ce petit roman se retrouve un peu partout dans la tête de militants, de programmeurs, de citoyens qui fatiguent devant nos politiques.
Le blog :
Pour être honnête, je ne sais pas encore ce que je vais en faire. J’hésite à le fermer, à le transformer en boutique pour mes trucs auto-publiés ; au final je ne sais pas.
Un truc est certain, les critiques de livres ne m’amusent plus.
On ne m’y prendra plus, tant que je n’y aurai pas retrouvé un poil de plaisir.
Donc pour le moment je poste quelques infos, histoire de montrer que je suis toujours en vie. Même si au fond, ce genre d’article est assez inintéressant.
Non ?