Une semaine de réflexion

Le temps passe vite. Depuis mon dernier article, j’ai poursuivi ma réflexion, j’ai consulté les internets pour avoir des conseils, j’ai échangés avec des amis.ies auteurs.ices et… les avis divergent.

Ça c’est moi en train de les écouter :

Ouais, faudrait que j’ouvre les volets.

Les avis divergent donc. Certains y vont de « C’est le retour des blogs », d’autres clament : « Les blogs sont morts avec les années 2000 ! Aujourd’hui, faut rester sur les RS quoi qu’il arrive. » D’autres enfin adoptent une posture plus distante : « Je suis présent en ligne mais je me limite à parler de mes projets, de mes sorties, de la maison d’édition ». Bon y a aussi quelques : « Je m’en tamponne, ça changera rien », mais ça, j’ai du mal à le croire.

Je sais pas vous, mais moi, quand j’ai croisé tous ces avis, non seulement je me suis senti perdu, mais en plus, je les ai sentis tous un peu paumé. Parce qu’au fond, personne n’a trouvé LA solution. Chacun y va de son petit test, à tâtons, en essayant de réconcilier leurs oeuvres – mes amis sont souvent de gauche, et ces médias – plutôt à droite de la droite en moment.

On pourrait croire que y a pas d’enjeu, qu’au niveau social c’est pas grave, on peut retrouver nos amis via sms, Discord ou que sais-je, mais quand on écrit, c’est sympa de parler de son actu, de ses avancés, de ses projets abandonnés enfin je crois). Certes on cherche à dire à tout le monde : « mon livre est top, vous devriez l’acheter », mais y a aussi un relation qui s’établit, un lien, qui permet aux lecteurs.ices de se dire : « cet auteur, sa vie me parle, sa pensée, ses positions, ses conneries, ce qu’il est lui, est sympa. Allez, je vais regarder ce qu’il écrit ». Les réseaux sociaux permettaient ce lien. Puis les algo ont cassé ça. Aujourd’hui, chaque RS possède sa propre commu qu’on pourrait incarner en une classe d’âge. Par exemple FB : les 50/60. Insta : les 40/50. Etc. Alors quoi ? Faudrait être partout ? Tout le temps ? Hey, mon taf c’est raconter des histoires, pas être l’entrepreneur de ma propre marque – LP. Encore que, si un peu quand même.

Je vais donc continuer à suivre avec curiosité l’évolution des réseaux dans les prochains, en testant différentes approches, en cherchant aussi à me protéger. Sans être un addict au web, les échanges outranciers, les hurlements agressifs, les injonctions paradoxales qu’on peut lire ici ou là, finissent par perturber ma capacité de concentration. Je n’arrive plus à écrire une heure complète. J’ai d’ailleurs ressorti l’app Flow, qui coupe les autres applications pour ne plus me laisser distraire – ou happer.

En un mot, je vais faire comme tout le monde.

Je vais tâtonner.

Lilian

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2 réflexions sur « Une semaine de réflexion »

  1. Tiens, ça me rappelle que j’ai oublié de m’inscrire au flux RSS de ton blog.

    Perso, je suis de l’école « les RS, c’est important, mais c’est encore plus important d’avoir une plateforme à soi ». Et, plus généraleemnt, c’est très important de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

    1. J’ai rien de spécial pour qu’ils soient gérés. Tu me diras si ça marche 🙂

      Un peu la même école, d’où la « recentration » sur le blog. D’autres tests sont à venir je pense, dans la limite de mon temps disponible.

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