Vidéo or not vidéo ?

Quand on écrit, on aime bien être lu.
Problème : on sait pas trop comment faire connaître ce qu’on écrit.

Comme tout le monde, j’ai tenté le blog, puis Facebook, puis Insta, puis TwitterX & Bluesky et même un peu Linkedin, mais sans jamais vraiment tirer mon épingle du jeu. Petite précision : je n’utilisais/utilise pas ces réseaux comme canal de promotion à proprement dit. J’y parlais/parle aussi de ma vie, des trucs qui m’arrivent et parfois j’y balançais/balance quelques pensées. Au milieu de ce flux, mes réclames éaient/sont rares et c’est mon objectif : je ne trouve rien de plus lourdingue qu’un compte purement promotionnel. Je pense qu’on gagne à montrer l’humain qu’on est, avant de présenter son étale.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que je me dis qu’acheter un livre, ce n’est pas qu’un acte économique. C’est aussi un acte de confiance, parfois un acte d’amitié/amour, l’envie de s’inscrire dans une relation virtuelle qui se noue avec le temps entre celui ou celle qui lit et celle ou celui qui écrit. D’autant que celle ou celui qui écrit met de l’intime dans son oeuvre et que celui ou celle qui la lit, fait vibrer cette intime avec le sien… (non, ce n’est pas sale)

Hum, je vais peut-être trop loin.

Reprenons.
Y aussi les algos sont rentrés dans la danse. Invisibilisation, mise en avant de l’outrance, de l’affrontement et le fameux : « maintenant faut payer pour être vu », et donc lu, puis y a le pillage du contenu pour nourrir leur IA, etc, etc. J’ai donc réduit la voilure pour calmer ma participation à cet Empire du mal. Mais pas totalement pour des raisons de… je ne vois que là certains gens que j’apprécie. C’est balot mais c’est comme ça.

Reste le besoin de partager. De communiquer. De créer un lien…

Alors je me suis dis que j’allais rebloguer. Après tout, pourquoi ne pas utiliser ce site pour parler des projets à venir, de ceux qui sont finis ou bien encore des trucs qui me titillent comme c’est le cas présentement. Mais après bientôt six mois à remplir les pages blanches de ce blog, force est de constater que renverser la vapeur n’est pas une mince affaire. L’habitude de consulter un média centraliser est plus ancré dans les moeurs que ce qu’on pense. (J’étais là Gandalf, quand tout le monde bloguait !)

De là, que faire ?

Si vous me suivez, vous savez que pour Releek, je me suis fendu d’une petite publicité Youtube. Quoi ? Vous ne l’avez pas encore vu ? Mais cliquez nom de Zeus !

-> https://youtu.be/iBI5Mx77sJg?si=OM34DqUPaW_6uZki

Oui, c’était un peu fait à l’arrach, la caméra et l’éclairage étaient loin d’être top, le son était pas foufou, mais ho ! Hein ! Je devais foncer à Trolls et Légendes ! On fait ce qu’on peut avec le temps qu’on a .

Reste qu’avec cette expérience, j’ai mis le pied dans un étrier étrange.

Paraît que l’algo Youtube est moins pourri que les autres, qu’on peut plus facilement toucher les gens. C’est pourtant pas une mince affaire que de mettre des vidéos en ligne. Que de s’équiper, de monter, etc. C’est un métier hein. Mais pourquoi pas ? Pourquoi ne pas continuer des vidéos à l’arrach ? Sans montage, juste face cam, comme ça (mais peut-être avec des couleurs parce que le noir et blanc, ça fait bizarre rétrospectivement) ?

Pourquoi pas, tant que ça n’empiète pas sur l’écriture.

Qu’est-ce que j’ai à perdre au juste ?

Faut juste pas oublier le vrai métier, celui d’écrire les meilleures histoires possibles, en espérant qu’elles vous plairont.
Et peut-être que vous en parlerez autour de vous. Parce qu’au fond, peut-être que le meilleur moyen d’exister pour celles et ceux qui lisent, c’est de les laisser aimer les livres et en faire eux-mêmes la promotion.

Je ne sais plus ce que j’écris, je crois qu’il est temps de conclure.

À bientôt.

Lilian.

Soutenez Lilian Peschet – Brigadier de la SFF sur Tipeee

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