Question Mon Donjon Mon Dragon

Séance Making-Of

D’aucun pense qu’écrire est fastoche. C’est un peu vrai : on est loin des sdf envoyés arroser le coeur de Fukushima, avec des arrosoirs playskool, mais tout de même, c’est du boulot. Il  faut trouver une idée, la mettre en scène, des personnages, les mettre en scène, écrire, corriger, etc.

Regardons d’un plus près le « etc ».

Premier point, avant de le faire lire, il y a eu 7 versions. 7 versions discutées entre moi-même et moi-même : échanges de mails, notes, relectures, réécritures. Ha oui et avant de l’écrire, il y a eu les entretiens avec deux développeurs webs. Dictaphone et tout. Car non, je ne suis pas développeur web. J’ai toutefois tordu ce qu’ils me décrivaient en y ramenant le mal être que l’on peut ressentir au collège et au lycée. Je les ai readolescentisés pour faire court 😀

Mais qu’importe, reprenons. Ceux qui me relisent, n’ignorent rien de ma nullité orthographique et grammatical. Bûcheron. Presque analphabète. De là, j’avais deux choix :
– réapprendre le français,
– embaucher un relecteur.


J’ai préféré la seconde solution 😀

Ouais, ouais, analphabète et fainéant. Et alors, tu vas me balancer au conseil de classe ?

Bref, comme souvent pour mes relecture / correction pro, je m’adressais à Sabine Barbier (je dis « m’adressais » parce qu’il me semble qu’elle a arrêté – dommage :/). Contrat, facture, chèque, après 3 versions supplémentaires (10 au total !), le manuscrit m’était revenu suffisamment propre pour l’étape 3 (la 2 étant la correction, la 1 l’écriture – ba ouais).

L’étape 3.

La fameuse étape 3, celle que tous les auteurs attendent et craignent : la soumission aux maisons d’édition (le gras est là pour te faire trembler ! Ha ha ! Tu mouilles ton boxer sale jeune !).

Étape 3 classique : impressions, envois, lettres de refus/mails de soutien mais de refus/silence radio.

Comme tout le monde quoi.

Du coup, questionnage, glandouillage sur le net, procrastinage, et découverte de l’auto-édition, du Kdp d’Amazon et de Twitter (suite à la persécution de Natalia Arribas – je dénonce, JE SUIS UN OUF !)

Ma version propre, je me suis donc lancé pour l’auto-éditer. J’ai donc cherché un couverteur, un illustrateur qui fait des couvertures (à ne pas confondre avec un couvreur). Je vous mets celles de travail et la finale que nous avions sélectionné (au passage, un grand merci à Lysander Kerys pour sa patience et son professionnalisme)

J’avais mis en vente deux nouvelles sur le Kdp. Expérience facile, ludique, pour laquelle j’avais révisé mon HTML (merci au passage à Michael Roch et sa team qui m’ont filé un coup de paluche). M’attaquer à Mon donjon mon dragon me semblait facile, même si la mise en page était plus tordue. J’avais commencé, jusqu’à une conversation sur Twitter (encore Natalia), a attiré l’attention de Julien Simon. De là, soumission, discussion, correction, réécriture. Nous avons remis à plat la trame narrative, pour la redynamiser et lui ajouter de la cohérence. Au final, 6 versions de plus (16 !). Puis le BAT. Comme une victoire.

Ultime doute, nous avons hésité sur le titre. De là, petit brainstorming et tests honteux. Voici les titres auxquels vous avez échappé :

Titre houellebecquien :
« Extension du domaine du jeu »
« Extension de la zone ludique »
« L’impossible adulte »

Titre litt blanche :
« Pour vivre heureux, vivons enfant »
« Joue ta vie »
« Je suis moi, mais ne le suis pas »
« Vivre de rêves »

Titre aléatoire :
« L’errance d’un excentrique » ou « L’errance d’un geek »
« Biographie du clavier »
« Les logs de ta vie »

Titre geek :
« <Bram> » et à la fin du livre </Bram>
« La vie 2.0″ ou déclinaison anglaise : »Life 2.0 » sous-titre : « entre réel, virtuel et imaginaire »
« Mes 3 dimensions » sous-titre : « entre réel, virtuel et imaginaire »
« Le seigneur des sites »
« Rêves de geek »

Titre année 80 :
« Le développeur »
« Bram le développeur ».
« La mission »
« Le Belge »

(Tu pleures du sang ? Tu as raison !)

Et Julien de conclure : « Mmmmh… En toute honnêteté, c’est assez mauvais tout ça. 😉 »

Et il avait raison 😀 (merci au passage pour le boulot accompli et le soutien sans faille)

Et le manuscrit est devenu livre numérique. Paf. Une aventure de réussie. Un level d’engrangé. La vie est devenue belle et les oiseaux se sont mis à chanter just for me. J’ai même chevauché une licorne – mais c’est une longue histoire.

Vous savez tout.

Hein ? J’ai oublié quelque chose ? Ah ouais les couv. C’est parti !!!!!

Les couvs de travail :

mdmd2v1 mdmd2v2 mdmd2v5
La couv définitive pour l’auto-édition :
MDMD-Vdef
Et la couv finale Walrus :
mDmD200*300
Tu sais tout. Tu peux maintenant reprendre tes activités paranormales 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.